Yeshua, en marche vers son destin

Chaque passage du Nouveau testament relatant la vie de Yeshua est riche en messages et enseignements. Cependant, le but de cette série de publications est de comprendre globalement l’origine et l’histoire de l’homme, en train de devenir Humain, dans la matrice que constitue la 3D terrestre. Je vais donc ici aller à l’essentiel.
Yeshua a vécu de longues années d’initiation afin de ramener à sa mémoire l’Essentiel : QUI il est et POURQUOI il est venu sur Terre.
Il n’aura de cesse de transmettre un enseignement basé sur l’Amour et le respect de chacun, car il sait qu’il est venu pour éveiller la petite flamme intérieure que les Humains adamiques portent en eux, et avec l’éveil de cette flamme, pour que le gène michaélique s’active.
Tout son ETRE est inspirant pour ceux qui le côtoient. Sa haute fréquence vibratoire, et l’Amour inconditionnel qui se dégagent de sa personne touchent au plus profond d’eux-mêmes ceux qui l’approchent, transformant leur vie.

Sans doute beaucoup d'entre-vous ont-ils déjà vécu cette expérience, de se trouver en présence d'une personne positive dont le taux vibratoire est très élevé. Son rayonnement est apaisant et on se sent plongé dans un bain de bien-être qu'on ne désire plus quitter. A un point tel qu'à partir de ce moment-là, on n'a de cesse de vouloir retrouver une telle félicité, et on comprend qu'on est capable, soi-même, de devenir un être aussi lumineux... Imaginez dès lors, le rayonnement, encore amplifié, que pouvait émettre Yeshua !

Mais Yeshua va provoquer la méfiance et attiser la haine d’une minorité de privilégiés : une grande Lumière fait toujours ressortir ce qu’il y a de plus noir !

Dans la Palestine de cette époque, règne le puissant Empire romain. Un roi, qui lui est inféodé dirige la région. Rome laisse la liberté de culte aux peuples qui lui sont soumis, et les Juifs de Palestine honorent donc le dieu de leurs ancêtres : YHWH. Les prêtres jouissent d’un statut privilégié. Ils sont très riches, car ils détournent les écritures à leur profit, n’hésitant pas, par exemple, à faire payer les fidèles pour l’absolution de leurs péchés. Ils règnent en maître sur le petit peuple, maintenu dans l’ignorance. Comme vous le voyez, bien que porteurs du gène michaélique, ces gens continuent à adopter des comportements d’hommes pré-adamiques, ce qui est logique, puisque ce gène ne s’est pas encore activé dans la toute grosse majorité des lignées.
Par le message qu’il transmet, Yeshua commence à déranger ces prêtres tout puissants. Yeshua ne parle pas d’obéissance mais de liberté, il ne parle pas de colère de dieu mais d’Amour du Père, pas de religion mais de spiritualité. Il est en train d’ébranler les fondements-mêmes de la foi de ces gens, et ça ne plaît pas ! Certains ont beaucoup à perdre. Ses faits et gestes commencent à être surveillés.

Lui, il continue à délivrer son message. Lorsqu’il parle du divin, il dit qu’il s’agit du Père : son Père, mais aussi le Père de tous les hommes. Et parce qu’Il est Père, Il est aimant.
Pourquoi évoque-t-il le divin en tant que Père plutôt que Mère ? Ne renforce-t-il pas par là la dualité ? En réalité, il n’a pas d’autre choix. Le monde dans lequel il est né, dont les habitudes de vie sont majoritairement pré-adamiques, est patriarcal : la femme est reléguée au rang d’épouse soumise, et le « mâle » détient le pouvoir au sein de la famille et de la société. Si Yeshua veut que son message soit compris, il doit s’adapter à ce monde.
Et le message est écouté, il passe, il séduit, il transforme. Ceux qui le côtoient et croisent sa route sont touchés par une sorte de grâce : ils s’éveillent, leur Lumière intérieure se fait de plus en plus brillante.
Trop de gens parlent de lui. Les prêtres se sentent menacés. Une cabale va être montée contre lui, menant à son arrestation et à sa mise à mort, après un simulacre de procès.

A ce sujet, un élément est intéressant : lorsque le consul Pilate demande au peuple juif qui il faut épargner de la mort, le peuple crie « Barabbas » ! Or, un voleur avait été condamné en même temps de Yeshua. Pilate conclut donc que le peuple demande la grâce de ce voleur. Comment se fait-il qu’un peuple qui a accueilli Yeshua quelques jours auparavant avec des cris de joie à Jérusalem ait changé d’avis du tout au tout ?
En réalité, nous assistons là à un complot ! Pilate et les Romains ignoraient la langue des Juifs. Ils n’en saisissaient que quelques bribes, et s’estimaient trop importants que pour s’abaisser à apprendre un langage de « barbares ».
Dans cette langue, BAR signifiait « FILS », et ABBA « Père ». Bar Abbas voulait donc dire « Le fils du père ». N’était-ce pas ainsi que Yeshua se nommait, et que le peuple avait pris l’habitude de l’appeler ? Les prêtres avaient très bien compris, mais ils laissèrent Pilate se méprendre, et Yeshua fut condamné à la crucifixion, supplice courant à cette époque.
(Le mot « barbares » fut inventé par les romains pour désigner des gens sauvages, non civilisés. Ils considéraient les Juifs de Palestine comme tels. Ne comprenant pas leur langue, mais entendant souvent le mot BAR utilisé pour se désigner les uns les autres, ils les nommèrent par dérision des « Bar-Bar », et utilisèrent le mot par extension pour désigner les peuples différents d’eux. En réalité, le Juifs portaient le nom de Bar-Yossef, Bar-Siméon… qui signifiaient « fils de Joseph, fils de Siméon »… La particule Bar a la même origine que la particule Ben, encore utilisée dans certaines langues.)

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