Trois, quarante, sept… et autres symboles

Ces deux chiffres reviennent de manière récurrente dans l’ensemble de la Bible, et ce n’est pas un hasard.

Mais réfléchissons-y à partir de l’histoire de Moshe.

Moshe doit fuir l’Egypte à l’âge de 40 ans.

Il vit dans le clan de Jéthro durant 40 ans.

Après la séparation des deux Esprits, les Hébreux marchent trois jours et arrivent à une source amère.

(La source amère, vous comprenez tous sa signification, à présent : le peuple est rattrapé par des pensées sombres qui jaillissent en lui, ce fameux monologue intérieur dont il est si difficile de se défaire. Ne sommes-nous pas souvent nous-mêmes en train de boire à une telle source ?)
Mais Moshe les coatche, ils reprennent confiance.

On arrive dans une oasis avec 70 palmiers et 12 sources.
12 sources, c’est une référence aux douze fragments venant de Michaël et porteurs du gène adamique.

70 symbolise un cycle accompli. Ce chiffre correspond à la lettre AYIN, lettre qui représente la transition entre le Cycle de Terre et le grand cycle suivant qui commence avec le Feu. La grande période basée uniquement sur la matière, de laquelle est prisonnière l’homme pré-adamique, est en train de mourir. Un nouveau cycle commence : l’homme devient Humain par l’éveil de son Esprit, en tant qu’âme.

Les palmiers sont le symbole de la régénérescence et de l’ascension. Tiens tiens ! Régénérescence vient de l’Indo-européen « gen(e) » qui signifie engendrer, naître. Le RE signifie « à nouveau ». On nous parle là d’une nouvelle naissance pour ce peuple. Dans le langage des oiseaux, on entend dans Régénérescence « gène » et « essence »…

En termes plus simples : Le gène de Michaël s’est activé : le système de l’âme est mis en place : à travers ce petit groupe d’hommes dans le désert, on passe progressivement d’une existence d’hommes dominés par la matière, les passions terrestres, à celle d’Humains. Ces gens sont les premiers. Ils sont destinés à ensemencer le monde pour que cette ascension se produise un jour chez tous les hommes.

Ensuite, le peuple a faim. YHWH envoie donc la manne et des cailles. La manne, le pain du ciel ! De tout temps, le pain a été symbole de la Connaissance. Quant à la caille (tiens, oui, pourquoi des cailles, et pas d’autres oiseaux ?), elle symbolise l’idée de « cycle ». Etonnamment, il existe un nom qu’on donnait à l’époque aux cailles en égypte : on les appelait des « Siman ». Or, ce terme signifie également « symbole, signe, marque » ou « miracle » en ancien hébreu.

Trois mois plus tard, on arrive au pied du Mont Horeb. Moïse l’escalade et y reçoit un message qu’il transmet au peuple.

Au bout de trois jours, une nuée apparaît, dans laquelle entre Moshe.

Sept jours plus tard, Moshe monte sur la montagne. Il y reste quarante jours.

Quand il redescend et voit que le peuple a fait un veau d’or, il brise les tables reçues.

Il remonte ensuite à nouveau sur la montagne durant quarante jours pour obtenir le pardon de YHWH.

Il redescend, grave les pierres en y inscrivant les dix commandements, puis remonte quarante jours, à nouveau, pour les montrer à son dieu. Il est donc monté trois fois quarante jours.

Enfin, comme le peuple doute toujours, il ne peut entrer dans le pays qui lui est destiné et doit errer quarante ans dans le désert.

Soyons raisonnables ! Si on s’en tient aux écritures, Moshe aurait eu 80 ans lorsqu’il serait revenu en Egypte… Et plus de 120 ans après avoir erré avec son peuple 40 ans dans le désert. Ce n’est évidemment pas possible ! Tout est symbole. Sa vie elle-même est symbole, puisqu’elle se divise en trois périodes de quarante années.

Mais pourquoi 3 et 40 ? Pourquoi ces chiffres reviennent-ils de façon récurrente dans l’histoire de Moshe, mais dans l’ensemble de la Bible en général ?

Intéressons-nous d’abord au chiffre 40.

Quarante, c’est :

• La mort à soi-même et la renaissance spirituelle.
• La durée d’une génération quand il s'agit de 40 ans.

Quarante correspond à la lettre hébraïque MEM, qui « représente l’état des énergies cosmiques dans lequel les éléments matériels sont fournis à l’individu pour qu’il puisse structurer son œuvre. » (Haziel, Les lettres hébraïques, La Buissière).
Le MEM est porteur des semences matérielles pour construire quelque chose.
Le MEM annonce l’avènement d’une nouvelle réalité.

Trois, c’est :

• La Sainte Trinité.
• Le nombre de l’Humain, composé d’un corps physique, de l’Esprit d’en-bas et de l’Esprit d’en-haut (l’âme).
• Les trois dimensions du temps : passé, présent et futur.

Trois correspond à la lettre hébraïque GUIMEL, qui représente l’extériorisation des énergies de la Volonté divine, le Dessein divin qui s’extériorise en utilisant l’homme comme instrument.

Ces deux chiffres à eux seuls ne nous révèlent-ils pas que le Moshe-individu et le Moshe-peuple sont instruments de La Source et de Celui qui Est comme La Source, c’est-à-dire Michaël ? Ils sont ceux qui contiennent la semence du nouveau système, chez qui l’homme pré-adamique meurt pour laisser la place à l’Humain adamique ; ils sont les premiers d’une nouvelle réalité qui va se mettre progressivement en place, réalité dans laquelle le nouvel Humain est une Trinité.

Voyez-vous comme l’histoire de Moshe résume exactement le Plan de la déité supérieure qu’est l’être nommé Michaël.

Mais les informations livrées dans ce texte ne s’arrêtent pas là ! Les auteurs sont allés encore beaucoup plus loin avec ces deux chiffres essentiels que sont le 3 et le 40. Ils nous ont livré un savoir qui fut perdu au cours des millénaires, et que nous commençons à peine à redécouvrir grâce au professeur Jean-Pierre Garnier Mallet, dans sa théorie du dédoublement du temps.

Comme ceci me paraît extrêmement important, le prochain chapitre, nommé « Trois, quarante et le dédoublement du temps », sera consacré à cette (re)découverte essentielle, avant de poursuivre l’histoire du gène Michaélique et de son épopée à travers les siècles, jusqu’à nous.

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