Quand le pouvoir en place récupère le message (Bref résumé des faits)
Je ne ferai ici qu'un bref résumé des événements. il y a beaucoup à dire, mais j'essaye d'aller à l'essentiel.)
Très rapidement, les nombreux disciples de Yeshua vont quitter la Palestine après son départ et se disséminer principalement sur le territoire européen, régenté par la puissance romaine. Ce sont eux qui vont réellement témoigner, oralement, de leur expérience de vie auprès de Yeshua. Ce sont eux qui vont parler de l’Amour et de la Lumière que sa Personne rayonnait, et ils vont dire l’espoir et la Joie qu’il y a dans l’Amour de soi et de l’autre. Ils vont transmettre tout ce qu’ils ont vécu. Et ce message parle à ceux qui écoutent. Beaucoup adoptent cette nouvelle foi basée sur la Liberté et l’espoir d’une vie après la mort, d’une résurrection. Pourtant, le nombre de ces croyants reste faible, et le pouvoir s’en méfie.
Pourquoi sont-ils perçus comme une menace par le pouvoir romain ? Parce que, ceux qui tiennent les rênes de Rome sont des hommes pré-adamiques, pour la plupart, dirigés par des entités pré-adamiques, qui savent qu’une nouvelle force est en train de naître, et qu’il faut étouffer dans l’œuf pour protéger leurs intérêts.
Ceux que nous nommons les premiers chrétiens (mais qui, eux, ne se nommaient absolument pas de la sorte) vont très rapidement être persécutés. Les premiers massacres eurent lieu en 64 PCN, sur ordre de Neron, qui les rendit responsables de l’incendie de Rome, faux prétexte qu’il utilise pour démentir une rumeur l’accusant d’avoir lui-même mis le feu à la ville. (C’est d’ailleurs lors de ces persécutions que Pierre trouva la mort).
Les massacres se poursuivront durant deux-cents ans. Mais étonnamment, ils n’ont pas l’effet escompté : ceux qui assistent aux mises à mort sont marqués par la foi dont font preuve les condamnés devant la torture et la mort. Ils se posent des questions, certains veulent comprendre. C’est ainsi que progresse, malgré tout, le message délivré par Yeshua.
Lorsque Constantin accède au titre d’empereur, en 306, les chrétiens sont nombreux. Il sait qu’il va devoir composer avec. En 313, il publie l’Edit de Milan, qui octroie la tolérance religieuse à tous les citoyens de l’Empire. Pour des raisons politiques, il se convertit lui-même.
Pendant ce temps, les chrétiens se sont dotés de « chefs », de responsables qui officient. Beaucoup d’entre eux, grisés par le pouvoir, n’hésitent pas à « arranger » le message d’origine à leur sauce, le dénaturant.
Du 20 mai au 25 juillet 325, est organisé un grand concile, sous l’impulsion de Constantin, qui rassemble les évêques importants de l’époque afin de « structurer », canaliser le mouvement chrétien en un système de croyances qui sera adopté par tous. C’est à cette époque que vont être décidés et imposés aux croyants :
- La confession de foi.
- 20 canons (sur lesquels je ne m’étends pas ici.)
- Les dates des fêtes chrétiennes, calquées sur des fêtes païennes liées à d’anciens cultes à des dieux pré-adamiques.
- Le dimanche comme jour de repos imposé à tous, pour prier et se consacrer à dieu.
Ainsi, progressivement, l’élan populaire et sincère du peuple envers une foi nouvelle, en un dieu qui est Amour, père de chaque homme, et à ce titre, souhaitant le meilleur pour chacune de ses créatures, va être récupéré pour le pouvoir pré-adamique.
