La descendance

Le message de Yeshua touche les Gaulois auxquels parlent les nouveaux arrivants. On ne peut pas parler de conversion, car ce n’est pas une religion que les amis de Yeshua sont venus apporter. Mais en tout cas, l’idée de l’Amour, du respect, d’un dieu unique qui aime ses créatures leur parle, et ils adhèrent à ces idées, même s’ils continuent leurs rites païens liés à leurs croyances ancestrales. C’est pourquoi, trois-cents ans plus tard, après que les dogmes et rites décidés au concile de Nicée furent imposés au peuple de l’empire romain, les descendants de ceux qui avaient recueillis l’Enseignement Christique et le pratiquaient n’acceptèrent pas la mainmise de Rome sur leur foi, intime et personnelle. En cela, on peut dire qu’ils furent les premiers protestants, même s’ils n’en portaient pas le nom.

Parmi ces gens, certains étaient détenteur d’un secret, un secret d’une telle importance qu’il devait à tout prix être préservé. Ce sont leurs descendants qui devinrent, plus tard, les Cathares, pourchassés par l’église romaine qui voulait leur extirper leur secret et les détruire.

Voici ce secret, résumé en quelques lignes :
Par mesure de sécurité, quelques mois après son arrivée en Gaule, Sarah Damaris est emmenée dans le Nord, le plus loin possible du pouvoir central de Rome. L’idée est de la faire passer sur l’île de Bretagne, où vit une de ses tantes.
En effet, rappelez-vous : je vous ai expliqué que Joseph d’Arimathie avait eu, d’un premier mariage, une petite fille : Anna (Enygeus) de Judée. Joseph, en tant que négociant et marchand, voyageait très fréquemment par bateau pour effectuer du commerce. De façon régulière, il se rendait sur l’île de Bretagne, en passant par le Détroit de Gibraltar et en remontant les côtes gauloises. Il y emmena plusieurs fois sa fille.
Il entretenait d’excellentes relations avec les chefs de clans locaux. C’est ainsi que sa fille finit par épouser un de ces chefs de clans, auquel elle donna une descendance. (Voyez comme le gène adamique se répandit, par la femme, comme je l’ai expliqué.)

Une fois dans le Nord de la Gaule, Sarah Damaris et ceux qui l’accompagnaient rencontrèrent des tribus franques. (Il s’agit d’ancêtres des Francs, ils ne portaient pas encore ce nom à l’époque.) Un des chefs de ces tribus choisit de l’épouser.
C’est à travers cet homme que le gène adamique parfait, porté par Sarah Damaris, commença à se répandre. Chaque enfant qui naissait en était porteur. C’est le secret de cette descendance que protégèrent, au prix de leur vie, les Cathares.
Je ne vais pas ici vous détailler toute la généalogie, mais sachez que Clovis fut un descendant de la jeune Sarah Damaris, et avec lui, le gène passa chez tous les rois mérovingiens, qui gardèrent de leurs ancêtres juifs la coutume des mariages entre personnes liées par le sang.
Il faut cependant être conscient que Clovis ne fut pas le seul porteur de la Lumière. A son époque, elle s’était déjà répandue dans de nombreuses lignées sur le territoire de l’actuelle France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Espagne et Grande Bretagne. A titre d’exemple, le roi Alaric II de Wisigothie était un descendant de Yeshua.

Lorsque Charles Martel va intriguer pour s’emparer du pouvoir en France, il s’arrangera pour épouser une première descendante de Clovis, Rotrude (ou Chiltrude) de Trêves, puis une seconde : Swanahilde de Bavière. Il en eut plusieurs enfants.
Avec Rotrude, il eut, entre autres, Pépin Le Bref et Carloman, qu’il put faire accéder au trône (en divisant le territoire), puisque descendants de Clovis, donc, héritiers légitimes par leur mère, le dernier souverain mérovingien, Thierry IV, étant mort sans descendance.

Pépin Le Bref épousera Bertrade de Laon, Descendante de Clovis via Caribert de Laon. Ils eurent entre autres Charlemagne, dont une des épouses, Hildegarde de Wintzgau, était descendante de Clovis via sa mère, Imma d’Alémanie.

C’est ainsi que le gène parfait, transmis par Yeshua se répandit dans les différentes lignées descendant à la fois des Mérovingiens et des Carolingiens, mais aussi dans des lignées non reconnues, puisque tous ces nobles seigneurs n’hésitaient pas à culbuter l’une ou l’autre servante et bergère.

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