Les trois cadeaux de YHWH

Le « cadeau » le plus important semble être le fameux bâton, qui jour un rôle important tout au long de l’histoire. Il y a ensuite la main qui posée sur la poitrine, passe tour à tour de la maladie à la bonne santé. Puis, vient la capacité de transformer l’eau en sang.
Comment comprendre ces messages ?

• Le bâton, c’est aussi la crosse de l’évêque, le sceptre du roi, la baguette magique de la fée… Il symbolise le tuteur, le maître indispensable à l’initiation. Il est également symbole de souveraineté, de puissance et de commandement.
Il représente également le phallus, à un autre niveau de lecture.

• La main est un emblème royal, signe de domination. Le mot hébreu iad signifie à la fois main et puissance. Ne parle-t-on pas de « la main de Dieu » quand on veut évoquer la Volonté divine, toute puissante ?

• La poitrine est le siège du chakra du cœur, celui qui s’active lorsque s’active le gène michaélique.

• L’eau, c’est l’Esprit (D’en haut et d’en bas ensemble)

• Le sang, c’est la vie. Il est porteur de l’ADN de la créature.

Le message transmis à travers ces cadeaux est donc important. Il ne s’agit pas de cadeaux concrets, mais de symboles.

Moshe reçoit le titre de maître, chargé de l’initiation de ses futures ouailles.
Moshe, en posant la main sur son chakra du cœur, la rend tour à tour malade et en bonne santé. Ne nous dit-on pas là que c’est ce CŒUR qui est capable de donner ou pas la puissance à l’individu, selon les choix qu’il fait ?

L’eau qui se transforme en sang, c’est l’Esprit qui devient principe de Vie.

A un niveau de lecture encore différent, Il est aussi question de génétique, à travers l’image du bâton-phallus. Mais cette fois, cette image ne s’applique pas seulement à l’homme Moshe, mais aussi au peuple-Moshe, qui vont transmettre le nouveau système mis en place à leur nombreuse descendance.

Les sept plaies d’Egypte

Si elles s’expliquent de façon tout-à-fait naturelles (sauf la dernière, où les enfants mâles, aînés, meurent, ce qui constitue une récolte), elles posent malgré tout question :
Comment se fait-il que ces catastrophes naturelles aient si bien concordé avec la volonté de Moshe ?

Comme je l’ai dit, ces phénomènes étaient fréquents dans le delta du Nil. Auraient-ils été amplifiés par la volonté de YHWH, entité pré-adamique ayant la faculté de commander les éléments ? C’est possible, mais nous n’en aurons jamais de preuve.

Ce qui est à retenir ici, c’est le chiffre 7. Il y a sept plaies, sept malheurs : Ne nous dit-on pas là qu’un cycle est en train de s’accomplir, un cycle qui concerne, cette fois, non l’individu Moshe seul, mais l’ensemble de son peuple, peuple qui ne transgresse pas et qui donc, sera épargné des malheurs.

(Illustration : peinture de Dirk Bouts)

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