A la lumière de la découverte de Garnier-Malet, comment le dédoublement du temps fonctionne-t-il ?
La découverte de J-P Garnier-Mallet a été nommée « le dédoublement du temps », mais ce terme n’est pas exact. Il faudrait plutôt parler de dédoublement et de perception du temps et de l’espace.
Pour mieux comprendre, il faut nous intéresser à la mécanique quantique.
Quelques notions de mécanique quantique
La mécanique quantique est la branche de la physique qui a pour but d'étudier et de décrire les phénomènes fondamentaux à l'œuvre dans les systèmes physiques, plus particulièrement à l'échelle atomique et subatomique. (définition de Wikipédia)
La remise en cause la plus importante à laquelle oblige la physique quantique concerne la manière de représenter les objets physiques et leurs propriétés. L'ancienne physique, dite classique, distingue deux sortes d'entités fondamentales:
• les corpuscules, qui sont des sortes de billes microscopiques,
• les ondes, qui se propagent dans l'espace un peu comme le mouvement d'une vague sur la mer.
La physique quantique ne retient pas cette classification pourtant bien commode. Les objets qu'elle considère ne sont ni des corpuscules, ni des ondes, mais "autre chose".
Aidons-nous de l'analogie suivante:
Regardé sous deux angles différents, un cylindre nous apparaît tantôt comme un cercle, tantôt comme un rectangle. Pourtant il n'est ni l'un ni l'autre.
Ainsi en est-il du photon, de l'électron ou de toute particule élémentaire dont l'image corpusculaire ne serait qu'une facette d'une entité plus complexe.
Dans l’état actuel des recherches en la matière, cette « autre-chose » est une onde-particule, une sorte de cordelette d’énergie qui, selon l’observateur, va devenir une onde ou une particule. (voir expérience de la double fente de Young - http://www.dailymotion.com/…/xfi5h5_dr-quantum-double-fente…)
DONC, toute particule est à la fois ondulatoire et corpusculaire. – on dit que la matière est duale.
