Le monde de l’infiniment petit

Dans l’infiniment petit, l’univers est composé d’ondes-particules, de cordes d’énergies donc, en perpétuelle agitation, à une vitesse inouïe. Il s’agit d’un monde de potentialités pures puisque seule l’observation va « fixer », « figer » ce monde en une certaine réalité.

Dans un monde en perpétuelle agitation, la vitesse des ondes-particules fait que le présent n’existe pas. (Du moins, l’instant présent est si furtif qu’on peut dire qu’il n’existe pas.) Plus la vitesse est grande, plus le temps s’écoule lentement. Donc, on peut dire qu’une vitesse proche de l’infini génère un temps nul. Le présent n’existe plus.

Le présent est une notion liée à la matière. Revenons quelques instants à la notion de temps.
Nos sens, notre expérience dans la matière nous fait percevoir le temps comme quelque chose de linéaire. Le moment que nous vivons, somme toute très fugitif, est le présent. Tout ce que nous percevons comme s’étant produit avant est le passé. Tout ce qui se produira tout de suite après est le futur.
Cependant, nous avons vu que le temps est relatif.
Si nous reprenons l’exemple de nos jumeaux, après 10 ans de voyage dans sa fusée, l’instant présent du jumeau cosmonaute ne sera pas le même que celui du jumeau resté sur terre. De ce fait, le passé et le futur seront également différents.
Nous voyons donc que les notions de passé, présent et futur sont totalement relatives.

Nous avons également vu que, plus la vitesse est grande, et plus le temps s’écoule lentement (20 ans à la vitesse de la lumière correspondent à 2000 ans à la vitesse de rotation de la Terre.)

Revenons-en à l’infiniment petit.
La vitesse y est telle que le temps n’existe pas : seules existent des potentialités.

Grâce à l’expérience de la double fente de Young, nous savons que, si une onde-particule est observée par un observateur, elle devient soit onde, soit particule ; en tout cas, elle se « fige » en une réalité bien précise, en fonction de ce qu’attend l’observateur.

Par extension, lorsqu’un observateur effectue des mesures précises, il fige un futur potentiel dans son propre présent. Ce futur potentiel devient dès lors une réalité présente.

Si deux observateurs effectuent des mesures d’une même onde-particule, ou d’un ensemble d’ondes-particules, ils figeront, en fonction des attentes de chacun, des futurs-potentiels dans leurs présents respectifs. Une même onde-particule pourra avoir deux présents différents. Elle se figera alors en deux particules intriquées.

L'intrication quantique est un phénomène observé en mécanique quantique dans lequel l'état quantique de deux objets doit être décrit globalement, sans pouvoir séparer un objet de l'autre, bien qu'ils puissent être spatialement séparés. Lorsque deux systèmes – ou plus – sont placés dans un état intriqué, il y a des corrélations entre les propriétés physiques observées des deux systèmes qui ne seraient pas présentes si l'on pouvait attribuer des propriétés individuelles à chacun des deux objets S1 et S2. En conséquence, même s'ils sont séparés par de grandes distances spatiales, les deux systèmes ne sont pas indépendants et il faut considérer {S1+S2} comme un système unique.
La notion d’intrication quantique est extrêmement importante pour saisir les finalités du dédoublement du temps. J’en reparlerai plus tard.

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