QUELLE EST CETTE ENERGIE ?

Elle est constituée de ce que les physiciens quantiques nomment des « ondes particules ». Il ne s’agit pas d’ondes ni de petites particules infimes, et il s’agit des deux à la fois.
Complexe, n’est-ce pas ?

Pour mieux comprendre, rejoignons Monsieur John Wheeler (1911-2008). Reprenant, entre autres, les travaux d’Einstein, le physicien démontra que le simple fait de regarder une particule (un électron par exemple), c’est-à-dire de concentrer son attention sur elle, en modifie les propriétés pendant l’observation. Pendant un temps imperceptible pour nous, cette particule observée passe donc par un état d’ondes et modifie ses propriétés selon ce à quoi s’attend l’observateur.

David Bohm (1917-1982), lui, expliqua que le monde physique, celui que nous connaissons, est issu de niveaux de réalité plus subtils. Si nous étions capables d’adopter un point de vue très très large, et que nous pouvions voir la Réalité dans son ensemble, tout ce qui existe dans notre monde physique apparaîtrait comme une projection de quelque chose se passant dans une autre réalité impossible à observer pour nous. Il appela notre Réalité « l’ordre explié », et celle que nous ne pouvons observer « l’ordre implié ». Il diit que tout ce que nous pouvons voir, toucher, sentir –rochers, arbres, fleurs, brique, …- nous paraît séparé, mais dans une réalité plus profonde, à laquelle nous ne pouvons avoir accès ici sur Terre, toutes ces choses sont reliées entre elles, en connexion constante.
Cet ordre implié serait-il l’ENERGIE que nous tentons de comprendre ?
Pas encore.

Il existerait non pas deux, mais plusieurs « ordres », interdépendants, fonctionnant de façon holographique.
Pour mieux comprendre, prenons l’exemple du corps humain : Chaque cellule de notre corps contient le code génétique complet de l’ensemble du corps. Pourtant, toutes les cellules ne jouent pas le même rôle, ne constituent pas le même organe. L’ADN fonctionne donc de façon holographique.
De la même façon, notre Univers physique est un hologramme d’une réalité plus vaste, qui elle-même est un hologramme d’une réalité encore plus vaste… Jusqu’à LA réalité ultime : celle de l’ENERGIE pure, en vibration. Gregg Braden a appelé ce champ énergétique « La divine Matrice ». Je propose ici de le nommer « Champ d’énergie Global », afin d’éviter toute connotation religieuse.

Si cette « divine Matrice », ce Champ d'Energie Global (CEG) semble être une découverte formidable, il ne s’agit, en réalité, que d’une Redécouverte. Ce champ était connu des anciens. Dans les soutras bouddhistes, on trouve ce texte : « Très loin, dans la résidence céleste du grand dieu Indra, un merveilleux filet a été suspendu par un habile artificier, de manière à s’étendre à l’infini, dans toutes les directions. » (F. Harrold Cook, Hua-yen Buddhism). Les anciens Grecs, eux, parlaient d’un champ d’énergie universelle qu’ils appelaient « L’éther », et qui, dans leur conception des choses, reliait toutes choses. Les Indiens Hopis parlent, eux, d’une grand-mère araignée qui a émergé du vide et s’est empressée de tisser la grande toile qui lie toutes choses, afin que tous ses futurs enfants aient un lieu où vivre.
Si chaque culture ancienne a utilisé des mots et concepts différents, selon sa propre représentation de la Réalité, ne parlent-elles pas toutes de ce champ sous-tendant et reliant tout ce qui EST ?

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