Une réflexion importante de sémantique avant de poursuivre

Revenons quelque peu à ces deux premiers versets de la Genèse dont nous avons déjà parlé.
Qui les a écrits ?
On ne le sait pas !!! On sait par contre que l’Ancien testament est une compilation de divers récits racontés et rédigés entre le VIIIème et IIème siècle ACN dans différentes région du PO Ancien : Sumer, Babylone, Thèbes, Ougarith, tous ces récits fondateurs étant assez proches que pour les synthétiser en un seul.

En tout cas, vers -1100, des tribus d’Hébreux se fixent en Palestine et se sédentarisent. Ils sont détenteurs de leur longue histoire, qu’ils se transmettent oralement de génération en génération. Vers -1000, l’un d’eux couche par écrit cette longue histoire qui commence par le récit du Paradis. (Genèse 2.5 Lorsque l'Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol.)

L’objectif du conteur est de raconter la longue saga de son peuple, selon les souvenirs qu’il a accumulés venant des Anciens. Nous constatons cependant que le début de son histoire n’est pas cohérent avec la Genèse 1 et le début Genèse 2.

En réalité, Gen 1 et Gen 2. 1,2,3 et 4 ont été ajoutés par la suite, probablement par quelqu’un d’autre qui s’inspira des traditions voisines.

Quant au récit de notre conteur, il se basa très probablement, pour l’histoire du Paradis, de la tradition sumérienne.

Ce qu’il faut retenir de cette brève analyse, c’est que ces textes sont rédigés par des Humains qui ont leur propre compréhension de la réalité de leur époque.

Ils écrivent :

« 1.1 béréchit bara élohim 'èt hachamayim vé'èt ha'arets
Au commencement, les dieux créèrent les cieux et la terre.

« 1.2 véha'arèts hayéta tohou vavohou vé rochèr al pénè téhom vé rouar
élohim méraréfèt al pénè hamayim

La terre était devenue informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit des dieux se mouvait au-dessus des eaux. »

Nous l’avons vu, dans les faits, des dizaines de millions d’années séparent ces deux versets. Pourtant, c’est toujours le mot « élohim » qui est utilisé.
L’(es) auteur(s) ignore(nt) que tant de temps sépare ces deux événements. Pour lui (eux), dans les deux cas, les mêmes dieux sont intervenus, alors que ce n’est pas le cas !

Dans le verset 1.1, « élohim » représente les douze fragments lucifériens. Nous allons voir que dans le verset 1.2, « élohim » représente la poignée de Reptiliens revenus sur Terre.

Il se trouve que dans le verset Genèse 2.5, pour la première fois, apparaît le terme « YHVH » pour désigner dieu. Ceci prouve bien que la première partie du texte n’a pas été écrite en même temps que la suite. Et si, de façon régulière, à partir de Gen 2.5, on retrouve à la fois les mots « élohim » et « YHVH », c’est parce que celui qui écrit ne sait pas vraiment ce qui s’est passé.

La génèse

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