L’histoire de Moshe telle que nous la raconte l’A.T.

Pour sauver son enfant, une famille dépose le bébé dans un panier qu’elle place sur le Nil. Il est recueilli par la sœur de Pharaon, qui le nomme Moshe, ce qui signifie « sauvé des eaux. »
Il faut lui trouver une nourrice ! Comme la sœur du bébé a surveillé la dérive du couffin, elle vient spontanément auprès de la princesse, expliquant qu’elle connaît une femme allaitante. C’est ainsi que Moshe passera sa toute petite enfance auprès de sa vraie famille.

A son sevrage, qui à l’époque intervenait vers l’âge de 3 ans, le petit Moshe, investi par l’énergie d’un des 144 000, est élevé à la cour à l’égal d’un prince. Comme tous les petits princes, il devient général d’armée.

Moshe, l’âge adulte

Moshe n’ignore rien de ses origines : sa mère adoptive ne les lui a jamais cachées. Il se sent donc une sympathie pour ce peuple maltraité dont il est issu, et régulièrement, il côtoie les siens en se promenant dans leurs quartiers, en discutant avec les uns et les autres.

De leur côté, depuis qu’ils sont en terre d’Egypte, les Hébreux ont gardé l’habitude de ne vénérer qu’un seul dieu, comme le faisait leur ancêtre Abraham, monothéisme renforcé par leur contact avec le culte au dieu soleil Aton, imposé par Akhenaton, au service duquel fut Yuya (Joseph).
Suite au massacre des nouveaux nés, intervenu bien plus tôt, les Hébreux savent qu’un libérateur est attendu. Ils voient donc en ce général, bien que polythéiste par sa culture égyptienne, le « candidat » idéal !

Moshe est porteur de la Lumière michaélique : il éprouve donc de la compassion et est capable d’Amour inconditionnel. Il souffre en voyant les siens souffrir.
Un jour, alors qu’il a 40 ans, il voit un contremaître frapper violemment un Hébreu. Son sang ne fait qu’un tour ! Il prend la défense de la victime, frappe à son tour le tortionnaire et le tue ! C’est le choc ! Il est un tueur ! Il dissimule le corps. Mais quelque temps plus tard, l’affaire vient aux oreilles de Pharaon. Moshe décide alors de fuir dans le désert, vers le Nord-Est.

Il marche longtemps, vivant de peu. Un jour, il arrive à un puits auquel puisent sept bergères. Moshe les défend contre un petit groupe de voyous, les aide à puiser l’eau, puis les suit dans leur tribu.

Leur père, Jethro, un nomade, vit avec ses bêtes au pied du Mont Horeb (Sinaï), demeure du dieu YHWH. Il est un descendant d’Abraham et de la servante Hagar.

Moshe s’installe auprès de cette famille, épouse une des filles : Tzipporah, qui lui donne des fils, et il apprend à adorer le dieu de sa nouvelle tribu : YHWH, qui est un dieu pré-adamique repenti, au service, donc, de Michaël. Moshe vit dans cette tribu durant 40 ans.

Un jour, faisant paître ses bêtes sur le flanc de la montagne, Moshe aperçoit un buisson en flammes, mais qui ne se consume pas ! Intrigué, il s’approche.
Il a alors une claire-audience : l’entité à la base de ce prodige entre en contact avec lui. C’est YHWH.

YHWH le charge de retourner en Egypte afin d’y rassembler les descendants d’Abraham et de les emmener au pays de Canaan. Le dieu promet son aide dans cette entreprise, et il offre à Moshe trois « signes », tours de magie, afin de l’aider à convaincre les Hébreux :
• un bâton qui se transforme en serpent.
• Un sort montrant sa main tour à tour malade puis en bonne santé une fois placée sur sa poitrine.
• La capacité de transformer l’eau du Nil en sang.
YHWH annonce que le frère biologique du berger viendra à sa rencontre pour l’aider, et il demande, après la libération, que son peuple vienne faire un sacrifice en son honneur sur la montagne.

(Tableau de Sébastien Bourdon-1644)

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